Hossein Taeb

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Hossein Taeb
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
حسین تائبVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activité
Période d'activité
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Hossein Taeb (en persan : حسین طائب) est un religieux chiite iranien et haut fonctionnaire du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Il est notamment ancien chef de l'organisation du renseignement du CGRI jusqu'en 2022[1],[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Selon une biographie de l'Association des correspondants étudiants iraniens «pro-gouvernementale» résumée sur le site Internet Iran Rises, Taeb est né en 1963[1]. Après ses études intermédiaires, il est allé à l'école du séminaire et a obtenu un diplôme d'études supérieures en jurisprudence islamique après avoir étudié à Téhéran , Mashhad et Qom . Il a étudié, entre autres, avec le guide suprême Ali Khamenei. Hossein Taeb a rejoint les Gardiens de la Révolution en 1982, commençant son travail dans la région 10 de Téhéran et a continué à Qom et Mashhad.

Il dirige la force Basij de 2007 à 2009[4]. Sous son commandement, les Basij ont été très actifs dans la répression des manifestations contre les élections présidentielles iraniennes controversées de 2009 . La répression a entraîné la mort d'au moins des dizaines de manifestants dans les rues ou en prison.

Dans des déclarations publiques, Taeb a averti les Iraniens que les États-Unis "embauchaient des agents et des mercenaires dans le but de poursuivre leurs complots pour un renversement en douceur de la République islamique", selon l'agence de presse iranienne Fars.  Taeb a également déclaré que les "émeutes anti-gouvernementales" post-électorales "ont tué huit membres du Basij et en ont blessé 300 autres."

Fonctions[modifier | modifier le code]

La liste de ses fonctions successives comprend:

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Hossein Taeb a perdu un frère lors de l'opération Karbala-5 pendant la guerre Iran-Irak et est marié et père de trois enfants[1].

Son frère, Mehdi Taeb, est le vice-président de l'Institut Artistique et Culturel Shahid Avini, une agence proche des Gardiens de la Révolution et de l'organisation paramilitaire Basij, et chargé notamment de la production de films et de séries conformes à une vision conservatrice de la politique du pays. C'est aussi le président de Ammar Headquarters, un laboratoire d'idées ouvertement destiné à contrer la "guerre d'influence" de l'Occident en Iran[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en-US) « Hosein Taeb « IRAN RISES » (consulté le )
  2. a et b (fa) « سردار سرتیپ پاسدار محمد کاظمی به سمت رئیس سازمان اطلاعات سپاه منصوب شد | خبرگزاری صدا و سیما » [archive], sur www.iribnews.ir,‎ (consulté le )
  3. a et b « FRANCE/IRAN/LIBYE : La gazette du renseignement : Hossein Taeb sur le départ, DGSE à Tripoli, les 30 ans de la DRM, revirement à Minsk », sur Intelligence Online, (consulté le )
  4. a et b (en) « Iran Daily - National - 10/30/07 » [archive], sur iran-daily.com,
  5. (fa) « یک ادغام در سازمان اطلاعات سپاه », sur مشرق نیوز,‎ (consulté le )
  6. (en-US) Farnaz Fassihi et Ronen Bergman, « Israel’s Spies Have Hit Iran Hard. In Tehran, Some Big Names Paid the Price. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. (en-US) Sina Toossi, « Iran’s Hard-Liners Are Using a TV Thriller to Undermine Their Rivals », sur Foreign Policy (consulté le )